Maman...

Assise sur ce sable fin 
Les genoux recroquevillés 
En position foetale.. 
Comme protégée, 
Par ton aile amicale.. 

Je cherche à me souvenir, 
Des moments passés.. 
Tâchés par l'amertume, 
De ton départ précipité..


Sans un au revoir 
Tu es partie.. 
Sans regrets?!?!?! 
Est la question par moi posée.. 

Prostrée au mât du navire 
Je crie mon désir, 
De te voir un jour revenir, 
Et dans tes bras de nouveau.. 
..... Sourire!!!

Chaque jour qui passe 
Me laisse encore plus lasse 
De cette vie sans désir 
J'ai nauffragé.. 
Lentement.. 
Doucement.. 
Dans ce gouffre 
Dont je ne cesse d'escalader 
Les parois trop abruptes 
Trop lisses.. 
Je glisse..

Je n'ai plus de force, maman.. 
Plus de force pour lutter 
Plus de force pour t'oublier 
Combien je t'aime et t'aimerai.. 

Au delà des limites, 
De l'impossible.. 
Je t'aimerai, 
Sans jamais flancher, 
Je te le promets.. 

J'ai tant besoin de toi.. 
Tant besoin de toi pour m'éveiller, 
Mais pour l'instant.. 
Je t'en supplie, laisses moi rêver.. 
A ce moment que j'ai tant désiré.. 
Celui de te revoir à mes côtés.. 
Et dans tes bras me retrouver..
Sur ton coeur me reposer..
Au creux ton oreille murmurer..
Combien je t'aime et t'aimerai

Dos Santos Matilde